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Raid des Chaussées 2014!...yeah!...

Samedi 27 septembre...           De retour!!!!

Notre dernière participation au Raid des Chaussées remonte à 2011... Sur le site de la Landebaudière, à La Gaubretière, nous nous retrouvons avec un grand plaisir, Fred, Steph et moi-même. Nous sommes simplement heureux de nous revoir, de revenir sur ces lieux et cette épreuve qui nous ont apporté tant d'émotions par le passé et de re-croiser des concurrents des années précédentes.

Petit bonheur supplémentaire pour moi, je retrouve pas mal d'amis, d'anciens co-équipiers ou même entraîneur de foot... Le temps s'annonce idéal, l'équipe d'assistance (Steph', Solenn, Jeannot) est prête,...bref la journée s'annonce sous les meilleurs auspices !


Après le forfait de dernière minute de l'an passé, nous allons enfin découvrir la nouvelle formule à deux dite « Super élite »... Départ à deux, arrivée à deux, pas de remplacement,...une formule simple, basique, que nous apprécions.


Comme d'habitude, le week-end commence par un petit relais à pied... 2km chacun sur un parcours typé cross dans le parc du château. Nous nous élançons ensuite en tête pour un tronçon de course à pied de 10km, en suivi d'itinéraire sur carte.. Après à peine cinq minutes, nous tournons déjà en rond dans un champ de maïs, revenons sur nos pas, repartons... Fred finit par se rendre compte qu'il a pris le parcours à l'envers et qu'il est en train de suivre l'itinéraire du retour !...bref, le temps de se re-caler et de rejoindre le trajet véritable, un certain nombre d'équipe « super élite » (à deux) ou « élite» (à trois) sont passées devant !


Nous repartons de plus belle, en se disant que ce n'est que le début d'un long week-end !... Nous venons tout au plus de griller un petit joker !...


Après quelques kilomètres de remontée, nous entrons dans un petit bois dont des commissaires nous distribuent la carte. Trois balises y sont cachées, mais sans être localisées sur le papier!... à nous de ratisser l'ensemble de la zone et de ses chemins type-labyrinthe...original !...


Nous revenons ensuite sur le site de départ en remontant progressivement et poursuivons avec 18 km de VTT puis 12 km de Bike and Run...les épreuves s'enchaînent de manière dynamique et il n'y a aucun arrêt du chronomètre, contrairement à certaines années. Les transitions doivent donc être fluides et rapides.


Tout se passe correctement et à l'arrivée au stade de St Aubin, il nous faut retenir un itinéraire présenté sur carte. Un parcours-mémoire qui nous emmène jusqu'aux bords de la Sèvre nantaise pour un enchaînement de deux nouvelles épreuves.


La première est un parcours de canoë, qui va nous poser quelques problèmes de compréhension. Il y a 3 balises à pointer sur l'eau plus trois autres « optionnelles »... Il est stipulé que les trois premières doivent être pointées dans l'ordre... Après avoir pas mal tergiversé nous comprenons qu'il faut pointer la une d'abord,..puis la deux, puis la trois,...puis 4-5 et enfin 6, ...avant de retourner enfin jusqu'au point de départ.... en bons instit' que nous sommes, nous pointons 1-2-3-4-5-6 !

Le parcours souhaité, forcément bien plus rapide était 1-4-5-6-2-3....bref quelques kilomètres de rab' à pagayer pour nos petits bras, quelques grosses minutes perdues...mais ça passe, nous arrivons tout de même à effectuer l'épreuve en 1h13.

1H15 nous étaient imparties et la pénalité au-delà était sévère, nous avons donc déjà eu « un peu chaud » , mais ces 3 balises nous rapportent 45' de bonif'... Au regard du temps supplémentaire pour les pointer et des efforts fournis, le gain est minime (8' par rapport à une équipe qui n'est pas allé les chercher)...mais bon, c'est toujours ça !


De retour à notre point de départ, nous nous attaquons maintenant à une CO d'un genre un peu particulier. Nous allons évoluer trois fois sur la même zone, avec trois cartes différentes, avec à chaque fois dix balises à pointer. La zone d'évolution est constituée d'un raide coteaux de la Sèvre que nous allons monter, descendre et arpenter en tous sens, non sans tomber de temps à autre sur une balise qui ne correspond pas à la carte du moment... Le temps autorisé était cette fois-ci de 1h15... Après 1h12 nous avons pointé 29 des 30 balises et Fred attaque la dernière,...les secondes défilent et il m'indique un fanion orange à cibler... je me lance à son assaut, grimpe le coteau, cours dans les ronces et ...constate que ce n'est pas la bonne...nos regards se croisent,...je lui dis « il reste 40 secondes !... » sprint illico vers le point d'arrivée, tant pis pour la dernière et je pointe finalement en 1h14'41'' .

Au delà des 1h15, chaque minute de retard coûte une pénalité de 10'...de 1 à 59'' de retard : 10' en moins...de 61 à 119 secondes : 20' etc... nous sommes donc encore sur le fil, mais le score de 29 sur 30 s'avérera un bon score comparativement aux autres équipes.


Pour terminer, nous attendent une section de VTT de 21 km et une de course à pied de 9 km pour arriver jusqu'aux Landes, notre lieu de bivouac et de CO de nuit.


Arrivés aux Landes, place aux épreuves de tirs à la carabine puis à l'arc et aux possibilités d'obtenir des bonus de 3, 7 ou 15'. C'est la capitaine Fred qui s'y colle, étant entendu que la troisième spéciale (escalade au rocher du Manis) me sera réservée... et je n'ai pas du tout confiance dans ma capacité à viser !

Au final, il récolte deux fois 7'. Plusieurs équipes de tête ont récolté 15' en carabine, mais c'est un moindre mal et globalement on peut dire que cette journée du samedi est positive. Nous terminons en tête avec 27' d'avance sur les seconds et 31' sur les troisièmes.


Après nous être restaurés, voici venu les temps redouté de la CO de nuit.

Il nous est déjà arrivé d'y perdre beaucoup de temps et nous savons bien que les écarts peuvent y être conséquents, voire irrattrapables.

Nous nous élançons donc et les trois premières balises s'enchaînent très bien... Grosse tergiversation en revanche pour la quatrième...elle est de l'autre côté d'une épaisse haie, d'arbres, arbustes et autres ronces... après avoir tout contourné, impossible de la retrouver. Nous perdons un peu de temps et l'inquiétude monte...Finalement nous nous recalons et c'est reparti ! Nous imprimons un rythme solide et le capitaine n'hésite pas à tracer des tout droits à travers la végétation pour gagner du temps...périlleux pour les jambes, mais efficace...je finis même par effectuer un plongeon à l'horizontale avec atterrissage dans un massif de ronces et d'orties !... Il paraît que c'est bon pour la circulation !...


La CO ne doit pas excéder 1H45 et comporte deux cartes. Nous passons à la seconde après pile une heure d'effort...il va falloir jouer serré !... A l'attaque de la balise la plus éloignée de notre point d'arrivée et avant donc de nous lancer sur la partie « retour » de notre circuit, une décision s'impose.


Nous avons commencé à nous diriger vers cette n°36 et les courbes de niveau à passer, l'encombrement des ronces que nous traversons nous amènent à renoncer après une rapide concertation. Nous rentrons donc en ramassant les balises restantes sur notre chemin du retour. Nous arrivons près de la ligne d'arrivée et j'annonce « il reste 3'30'' !... » Mais le cap'tain est joueur et nous nous lançons à la recherche d'une ultime balise. Arrivés sur la zone, nous pénétrons dans un petit bois et trouvons rapidement l'ultime fanion. Mais au moment de repartir, mini-panique, impossible de retrouver le passage un peu dégagé par lequel nous avons pénétré dans cet enchevêtrement d'arbres et de ronces...

...après un petit slalom nous voilà enfin sur la bonne piste et nous lançons un sprint final en direction de la ligne d'arrivée, pour finalement pointer en 1h44'18'' !...encore sur le fil, mais une bonne CO dans l'ensemble ! Le parcours était estimé à 15 km, ce qui cumulé au 90km de la journée nous permet de dépasser la centaine de kilomètres au cours de ce samedi.


Nous nous couchons ainsi sans avoir notre score final, enfin en terme de classement...parce qu'en terme de picotements et autres brûlures sur les jambes, le résultat ne se fait pas attendre... Ce fut très difficile de trouver le sommeil avec cela, mais la nuit fut finalement ensuite plutôt correcte.

A la découverte du classement le dimanche matin, les nouvelles sont finalement excellentes. Nous avons remporté cette CO de nuit avec 17' d'avance sur la deuxième équipe et nous pointons donc en tête du classement général avec 1h10 d'avance sur la seconde équipe « Super élite »...ça valait le coup de s'abîmer les gambettes !


Dimanche 28 septembre.

Le départ des épreuves du dimanche est donné à 9h00 et nous commençons par un petit relais pédestre traditionnel.


Le parcours est très court et nous nous élançons en tête pour une nous rendre ensuite jusqu'à La Verrie en Bike and Run, sur une section de 6km. Nous réalisons le meilleur temps sur cette épreuve et entamons 11,5 km de course d'orientation. Jusqu'ici, tout va bien...


Et là, première grosse déconvenue du week-end : nous sortons du temps imparti pour 3'41'', ce qui nous coûte une pénalité de 40'. Nous avons trouvé toutes les balises, ce que nous ne sommes que deux équipes à avoir fait, mais la pénalité de dépassement est lourde !


Nous repartons alors de La Verrie en VTT pour 12 km. Est-ce la fait d'avoir subi une pénalité sur l'épreuve précédente, mais Fred paraît très décidé à faire une énorme section ! Il emmène un petit peloton de poursuivants tout en suivant le trajet sur la carte. Il se balade, se relève, pédale sans les mains pour orienter sa carte, et nous sommes une dizaine derrière à suivre comme on peut !...impressionnant !


Et dans un passage très technique fait de petites montagnes russes et de slalom dans les bois survient alors le second pépin de la journée !


Cela fait quelques kilomètres que je sens que quelque chose freine ma roue arrière... est-elle voilée ?...est-ce le frein à disque qui frotte ?...bref, c'est pénible... et tout à coup je sens le vélo se bloquer encore plus fort et se débloquer d'un coup très sec avec quelque chose qui s'envole sur les côtés.... je pense un instant qu'il s'agit peut-être d'une branche qui se serait coincée et aurait craqué d'un seul coup , libérant ainsi la contrainte sur le vélo...

...Mais je vois rapidement que ma roue avant oscille, vient frotter contre la fourche,...le diagnostic tombe : plus d'attache rapide !... La roue ne tient pas et est prête à se détacher... je m'arrête et un concurrent m'annonce : « je l'ai vue partir, 10 mètres plus bas dans les feuilles.... »


Je redescends donc et commence à scruter...mais entre arbres, buissons, feuilles mortes, il m'apparaît rapidement que je n'ai aucune chance de retrouver tous les morceaux. Je prends donc mon vélo sur l'épaule droite, la roue dans la main gauche et je continue le parcours technique. Le passage est très étroit et je gêne un peu les concurrents derrière...un membre de la team Delaunay effectue même un petite cascade juste dans mon dos, laissant son vélo dévaler un peu plus bas dans la pente !!! Après quelques courtes minutes, je rejoins Fred qui m'attend... Je lui explique la situation tout en continuant à marcher... Il réfléchit à un illusoire système...glisser un bout de bois ?... non, il faut se rendre à l'évidence, rien ne tiendra le coup... l'assistance extérieure est interdite, nous décidons donc d'abandonner le cadavre de mon vélo là et de poursuivre en Bike and Run...


Dans les passages un peu techniques, nous perdons un peu de temps, mais pas trop...par contre quand nous arrivons sur les portions de bitume, comme lors de la traversée d'Evrunes, les différences de rythme sont forcément importantes...Dans la grande descente en route qui redescend jusqu'à la Sèvre, ce sont 4 équipes complètes qui me doublent à toute allure tandis que je cours sous une chaleur qui commence à être forte. Non seulement on perd du temps, mais on y laisse de l'énergie. Pourtant à aucun moment, il ne nous vient l'idée d'abandonner.... et nous arrivons enfin au rocher du Manis pour la spéciale « escalade ».


Sept voies différentes nous y attendent, avec chacune un temps imparti pour en réussir l'ascension. Elles peuvent rapporter 10, 20 ou 30 minutes. Nous décidons d'assurer le coup, en choisissant la voie 5, moyenne, à gravir en moins de 3' pour un gain de 20'... De toute manière, ceux qui s'élancent sur les voies à 30' ont tous des chaussons et ceux que l'ont m'a prêtés pour l'occasion chaussent du 41 !... Il manque 5 pointures, donc soyons raisonnable.

Un candidat tente cette voie 5 sous mes yeux et ...ne parvient pas à arriver tout en haut en moins de 3' !...aïe...la tension monte... Deux autres suivent et réussissent eux,... Bon, à moi de jouer... Globalement, cela se passe bien...je ne pense pas avoir révolutionné le monde de l'escalade sur ce coup là, et je grimpe sans élégance ni souplesse, tout en force,... mais bon, ça passe !


J'en profite pour demander au directeur de course si notre nouvelle déclinaison des épreuves VTT est bien réglementaire et il me confirme que n'ayant pas reçu d'assistance extérieure, nous sommes toujours en course. Ça tombe bien, car c'est encore en VTT, que repartent les équipes pour 5 nouveaux kilomètres. Nous reprenons donc notre pratique très persnnelle du bike and run, mais en la perfectionnant !!! En effet après avoir monté la très grande côte qui rejoint la route en poussant le vélo, je me remets en selle, … et Fred s'assoit sur mon guidon !... Technique que le capitaine affirme avoir brevetée en rentrant aviné de boîte de nuit !...Bravo, monsieur !...Une nouvelle discipline vient de naître !... Nous continuons ainsi cahin-caha...les montées chauffent tout de même un peu mes cui-cuissses, mais on tente de ne pas perdre trop de temps....Nous rigolons bien quand même et je me serais même franchement marré, si j'avais été complètement certain alors que notre avance était suffisante !... Arrivés dans Le Longeron, une grande descente nous attend et nous décidons de reprendre une pratique plus habituelle du Bike and Run pour éviter tout accident. Au moment où Fred descend en sautant la roue avant de vélo lui refait un peu le fond du short au passage et nous posons enfin les vélos (ou LE vélo, d'ailleurs) au Longeron, soulagés qu'il en soit terminé de la partie VTT de ce raid 2014 !


C'est en course à pied que nous repartons alors en direction de Tiffauges et là, nous effectuons une très bonne section, avec le meilleur temps de toutes les équipes, assez nettement. Le parcours est vallonné et très ensoleillé et nous faisons une différence physique importante à ce moment. Je me sens très bien et je me poste 2 mètres devant le capitaine en imposant le rythme. Je sais que si je reste ainsi Fred va s'accrocher et prendre ma foulée au mental. Nous remontons ainsi pas mal d'équipes et arrivons à Tiffauges en 43'.


Là, nous pensions nous reposer un peu sur les canoës avant d'entamer la dernière CO, mais les deux épreuves se font en parallèle et nous devrons commencer par la CO avant de finir par pagayer.

Dur, d'enchaîner ainsi sous cette chaleur, de se lancer à nouveau sur un parcours escarpé et de retrouver la lucidité nécessaire pour faire les choix stratégiques nécessaires à une bonne CO.


Je pense que les équipes qui ont alterné Trail-Canoë-CO étaient avantagées par rapport à celles qui ont fait Trail-CO-Canoë, mais c'était probablement dans le but d'éviter que les équipes rivales ne se suivent trop en CO. Bref, nous entamons notre dernière CO et dès la première balise un petit doute s'instaure... nous mettons un peu de temps à la trouver, mais finalement tout s'enchaîne bien ensuite... Jusqu'à ce qu'à vouloir trop bien faire, nous commettions une erreur...


Après avoir pointé une balise proche de la Sèvre, nous décidons de tracer un tout droit dans les fougères, ronces et arbustes directement dans un raide coteau... Mais traverser ainsi la végétation implique parfois de se décaler pour traverser des zones moins infranchissables ou moins raides... bref arrivés en haut dans le champ, nous ne prenons pas soin de nous re-caler et nous perdons pas mal de temps à chercher une balise là où elle n'est pas.


Je finis par reconnaître la zone d'accès à la toute première balise et nous comprenons notre erreur en retrouvant notre emplacement réel sur la carte... nous sommes très loin de la balise visée et décidons de la laisser pour ne pas à nouveau sortir du temps imparti. La suite de la CO se passe à nouveau très bien et au moment de pointer l'arrivée, je constate qu'il nous reste près de 9'... je me tourne vers le capitaine, avec un regard interrogateur,...mais nous décidons de ne pas tenter le diable... nous perdons 15' pour cette balise, mais empochons tout de même ces 9' de rab'...mieux vaut assurer,... la journée fut déjà riche en émotions !


En outre, une dernière épreuve nous attend avec un parcours de canoë qui cette fois encore, implique un choix stratégique. En effet après avoir pointé une première balise, il faut décider ou non d'aller chercher une balise optionnelle, rapportant 15', mais risquant de faire sortir des 45' maximales autorisées... cela oblige donc à toujours maintenir une fréquence et une force de pagayage., une concentration importante et une crainte de sortir des délais.....pas de fin en roue libre !... Joueurs comme nous sommes, bien sur, nous allons chercher la balise optionnelle, ce que 5 équipes seulement feront.


Il y a plusieurs chaussées à franchir et nous choisissons donc la version traversée-bulldozer, en se jetant dans l'eau et en tirant le canoë sans ménagement. Après l'avoir pointée sur une chaussée, je remonte dans le canoë, mais celui-ci se dérobe et je me retrouve avec les jambes seulement à l'intérieur et le corps dans le vide, les bras accrochés à la berge....

Nous savons qu'il n'y a pas de temps à perdre et la seule manière rapide que je trouve pour remonter à bord est de lâcher la rive, de jeter tout mon corps en arrière dans l'eau pour prendre de l'élan, et de remonter en agrippant les bords de l'embarcation !.... je me retrouve donc un instant plongé dans l'eau de la tête au bassin ! Vu la chaleur ambiante, le choc est rude, mais l'effet finalement plutôt rafraîchissant.


Nous nous lançons donc ensuite sur la partie retour, mais la dernière balise à pointer est au delà du point de départ et nous passons ainsi devant la zone d'embarquement/débarquement pour aller la chercher. Et là, même si nous sommes déjà remontés à bloc, c'est l'occasion de passer devant nos supporters/ assistants dont le groupe s'est considérablement accru avec le renfort notamment de Lubin, Soline, Manuella, Jean-François, Annick venu s'ajouter à Solène, Stéphane, Nadège et toute sa famille,...bref ça encourage dur et nous pouvons pointer une dernière fois avant d'en terminer en 41'.

C'est donc le moment de retrouver Steph' pour faire avec lui le traditionnel tour d'étang et gravir les remparts du château à l'aide de l'échelle de corde !...




Nous en terminons ainsi avec les 177 km de cette édition 2014 du Raid des chaussées. Quel bon week-end ce fut avec une ambiance toujours aussi fantastique. Finalement notre avance aura été suffisante avec les efforts déployés le dimanche pour limiter la casse et nous gagnons l'épreuve, ce qui est anecdotique au regard du plaisir pris, mais ne gâche rien non plus, il faut bien l'avouer !

Au final, nous partageons ainsi un nouveau podium au cœur de la forteresse médiévale, avec la participation cette fois de Mr Lubin et ...du cadavre de mon vélo que les organisateurs mettent à l'honneur après me l'avoir sympathiquement récupéré sur le parcours !




Je termine par glisser ici le petit message que j'ai fait parvenir à Stéphane Clemot directeur de course, le lendemain de l'épreuve, parce qu'il correspond vraiment à ce que je pense d'une telle organisation et que c'est ainsi peut-être l'occasion de remercier d'autres membres de l'organisation qui viendraient lire ces quelques lignes (oui, bon d'accord, ça fait pas mal de lignes,.. mais c'est proportionnel à la durée de l'épreuve et aux émotions ressenties!)

Bonjour Stéphane,

Comme tu le sais peut-être, je suis originaire de Mortagne où réside encore une partie de ma famille et bon nombre d'amis. Il y a quelques années, lors d'un retour sur la commune, je me rappelle que l'on m'avait dit « Il y a un nouvel arrivant dans l'équipe de la piscine, et ils ont l'air de vouloir organiser plein de choses intéressantes ».

J'ai suivi cela à distance, mais je me tenais régulièrement informé et découvrais dans la presse des journées raid, une course nature, des CO,...pour les adultes ou pour les jeunes, et sans doute bien d'autres événements qui m'ont échappé.

Des années après, on peut dire que tu as fait encore bien plus pour promouvoir les activités sportives et développer une dynamique collective sur le canton !
Le raid fut, cette année encore, une grande réussite en terme d'organisation, de qualité des épreuves, de beauté des paysages traversés, de convivialité... Une si importante structure tout en maintenant cet état d'esprit simple et chaleureux, c'est fantastique.

Je n'ignore pas quelle quantité énorme de travail cela représente pour toi et toute ton équipe... le nombre d'heures passées à imaginer les épreuves et parcours, à synchroniser les missions de tous les formidables bénévoles, à monter les différents dossiers administratifs....
Lorsque le dimanche, après avoir gravi les remparts du château, nous montons sur le podium et récoltons les applaudissements, nous savons bien que les plus méritants, ce ne sont pas nous !... Nous n'avons fait que passer un fabuleux week-end à pratiquer le sport en pleine nature, comme nous adorons le faire.

Et c'est bien vous tous, organisateurs, commissaires, commentateurs, secouristes, traceurs, assistants sur les spéciales,...qui nous permettez de vivre cette si belle aventure !

Un très grand merci à toi et à tous eux qui ont contribué à nous offrir ces si bons moments !


Grégory





04/10/2014
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