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L'Extremansigné, encourageant!

Afin de poursuivre la préparation pour Embrun, j'ai pu participer à l'Extremansigné ce 1er juin, triathlon de distance Half Ironman, soit 1 900 mètres de natation, puis 90 km de vélo et enfin un semi marathon à pied pour terminer (21 km).


L'intérêt était triple : allonger les distances, me familiariser un peu plus avec les subtilités du triathlon (matériel, règlement, enchaînement des épreuves,...) et partager un bon moment avec quatre co-équipiers du club : Anthony, Eric, Jean-Marie et Philippe, le coach-président-athlète en chef.


Après le bizutage de St Julien, j'ai apporté quelques modifications à mon équipement.


  1. Achat d'une nouvelle combi. : essai concluant !...mes épaules bougent bien mieux et je gagne du temps en transition au moment de l'enlever....merci Manu et Guillaume from Endurance Shop!...

  2. Installation d'un guidon de triathlète... c'est un échec provisoire !... trop mal réglé, trop relevé, je n'ai pas pu l'utiliser du tout et j'ai bien vu que c'était pourtant une pratique très répandue et efficace !... à revoir...


  1. Changement de plateau, avec l'installation d'un 52...apport positif également... j'ai hésité, car l'allongement des distances et l'interdiction du drafting sur cette épreuve n'étaient pas forcément propices à l'utilisation d'un plus grand développement,...mais c'est très bien passé finalement !


L'ambiance au sein de notre petit groupe était vraiment excellente et nous avons passé un bon moment avec des conditions climatiques idéales ! Par ailleurs, j'ai pu bénéficier de l'expérience de mes collègues, car je n'étais pas trop rassuré avant la course. Il y a vraiment une organisation stricte, avec ici en plus un système précis d'utilisation de sacs-besaces et de passage sous tente pour chacune des transitions. Il ne faut pas se tromper sur le matériel à prévoir, l'endroit où le déposer, etc,...


Le départ devait être donné à 11h dans un plan d'eau, depuis une ligne de départ symbolisée par l'alignement de deux barques.

« Devait »,... car il donne en réalité lieu à un petit sketch ridicule !... Des nageurs sont au-delà de la ligne de départ de quelques mètres et ne reculent pas suite aux multiples injonctions des arbitres... Un arbitre vient alors les faire reculer depuis l'arrière d'un scooter des mers.... nouvel essai infructueux puis enfin efficace en brandissant la menace d'un carton rouge !...

Tout le monde est enfin à sa place, mais le temps que l'arbitre ne regagne la berge, certains sont à nouveau avancés !...nouveau passage en scooter, gros yeux, menaces,...poursuite du sketch !...


Pendant ce temps nous devons nous maintenir dans l'eau...j'ai tout juste pied et encore mes orteils reposent visiblement sur une très épaisse couche de vase... très agréable... Entre zèle arbitral et attitude ridicule de certains athlètes, 500 personnes poireautent ainsi dans l'eau pour une avance de 3 mètres !...

Bref, le départ est enfin donné et j'adopte une nage la plus économique possible, ne sachant pas trop à quoi m'attendre pour cette première expérience sur distance Half. Je me sens plus à l'aise qu'à St Julien, mais ne me mêle tout de même pas à la lutte quand ça frotte un peu.

Finalement tout cela s'enchaîne bien et je commence même à doubler un peu en fin de parcours. Après 39' d'effort, je sors finalement de l'eau en 308ème position à 6 de Philippe, 3' d'Anthony, 43'' de Jean-Marie et 5' devant Eric.


Après quelques centaines de mètres en courant, nous rejoignons le parc à vélo, attrapons notre besace contenant nos affaires de vélo et pénétrons sous une tente pour nous changer.


La totalité de l'opération s'effectue en 4'41'' pour moi, ce qui est correct.


Place maintenant au vélo avec trois boucles d'un circuit de 30 km. Je ne sais pas trop quel rythme adopter, mais je commence à remonter le peloton petit à petit. Je reviens assez rapidement sur Jean-Marie et rejoint Anthony à l'issu du premier tour. Nous resterons peu éloigné l'un de l'autre sur tout le reste du parcours vélo, sans jamais revoir Philippe qui garde une confortable avance sur nous.


Les jambes répondent bien, mais mon « pilotage » est toujours très « approximatif ». Je perds du temps dans les virages en épingle, et me fait même parfois un peu peur...D'autant plus qu'un coureur se prend une énorme gamelle juste devant moi, terminant avec un beau soleil et atterrissant directement au fond du fossé sur la gauche de la route. Je ralentis, me rapproche et lui demande si tout va bien. Je conclus à ces hurlements « Putain de merde !... » que ça a l'air d'aller et repars en prenant bonne note de l'avertissement.


Tout au long du parcours Laurent et sa famille nous encouragent bruyamment !... Corne de brume, pompoms, applaudissements !... Ils assurent un soutien sympa et motivant à chacun de nos passages devant eux ! Vraiment l'ambiance est bonne au sein du collectif ! La PACT va bien !!!...



Jean-Marie


Moi


Eric


Anthony

A environ 35-40 km de l'arrivée, dans un virage serré sur la droite, j'entends un énorme craquement à l'arrière de mon vélo et me demande ce qui s'est passé... Je poursuis néanmoins, non sans ressentir quelques sensations étranges au cour du dernier tour au niveau de ma roue arrière.

N'y connaissant rien, je me demande si mon pneu n'est pas en train de se dégonfler....Le verdict ne tombera en fait qu'au moment de récupérer mon vélo après la course. J'ai cassé deux rayons et la roue un peu voilée frotte sur les patins de frein... J'ai eu de la chance de pouvoir finir ainsi ! Par ailleurs, je ne prends aucun risque à attraper des bidons de ravitaillement, gardant un trop mauvais souvenir « embrunnesque »...un unique bidon fera bien l'affaire !


Les derniers 25 km sont un peu différents de la première partie dans le sens où un petit groupe revient sur moi. Le drafting est interdit et les arbitres nous doublent régulièrement à l'arrière des motos de l'organisation. Je prends donc soin de ne jamais me trouver derrière un autre coureur, mais ce n'est pas évident à 500 cyclistes sur une boucle de 30 kilomètres.

Le carton noir pour « prise d'aspi. prohibée » coûte un arrêt obligatoire en « prison » pour 6' !...


J'ai tendance à prendre un peu d'avance dans les montées puis à me faire reprendre sur le plat... Certains coureurs ont visiblement moins de scrupules que moi à s'abriter, ce qui me navre un peu.... Un arbitre arrive néanmoins et adresse un carton à un suiveur abusif !.... Finalement après 2h38 à pédaler, nous arrivons au parc à vélo ensemble, Anthony et moi, 8' après Philippe. 115 places remontées et nous voilà autour de la 190 ème place.

Nous nous lançons dans une nouvelle valse des besaces (2'31'' cette fois-ci) et c'est parti pour un semi-marathon divisé en quatre boucles, sous un soleil qui tape assez fortement.

Le circuit est constitué de deux parties assez distinctes : d'abord un agréable tour du plan d'eau, sur sol assez souple, puis des circonvolutions pénibles au sein du camping et sur bitume.


Là encore, j'hésite sur le rythme à adopter,... il me faut un peu de temps pour me déplier après la partie vélo, mais les sensations sont correctes,... elles seront même en constante amélioration au fil de l'avancée dans les 21 km.


Philippe


Moi

Finalement, je maintiens un rythme à peu près constant pour finir mon semi en 1h25, après avoir à nouveau remonté 119 places... ça manque d'homogénéité entre ma 308ème place en natation et mon chrono à pied, qui me classe 6ème de cette partie !...mais bon, c'est en progrès !

Nous nous retrouvons alors pour un petit debriefing d'après-course bien agréable,..tous finishers !...Mission accomplie !


L'apprentissage se poursuit donc de manière encourageante... à suivre...



07/06/2014
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