raid-is-greg

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Erquy mieux mieux...


1 PETRUS Olivier - 1 Se h. - VS CHARTRES 02:14:44

2 LE COQ Julien - 2 Se h. - ST ALBAN 02:15:02

3 VERRIER Grégory - 3 Se h. - ANCENIS AC 02:16:19

4 BOUQUET Camille - 4 Se h. - ISIGNY LE BUAT 02:17:07

5 MEST Thierry - 5 Se h. - AS TREGUEUX 02:17:57

6 HARDY Jean-René - 1 V1 h. - FOUGERES 02:18:14

7 GRIMAULT Denis - 2 V1 h. - JOG LAMBALLE 02:18:19

8 LEON Jean-Claude - 1 V2 h. - BRUZ ATHLE 02:19:05

9 CANTIN Frédéric - 6 Se h. - BOURSEUL 02:20:01

10 STEPHAN Yannick - 3 V1 h. - PLOMORDIEN 02:20:08

11 GUILLEMAIN Olivier - 7 Se h. - AC PONT REAN 02:20:44

12 BASSARD vincent - 4 V1 h. - ST SENIER 02:22:39


Début d'un mois de mai bien chargé sur le trail de Erquy ce week-end:


Tout au long de la matinée de samedi, nous nous rassemblons avec les membres de l'équipe de Côtes d'armor (Les deux Julien, Fred, Steph' et une bonne quinzaine de jeunes espoirs, un team nombreux, très sympathique et où se cotoient des coureurs et coureuses de tous niveaux et âges, ce qui est plutôt rare et bien agréable). A tout le groupe le nombre de gatosports au chocolat dévorés est très important!


Un millier de participants au départ (952 arrivants) dont 165 militaires de St Cyr qui inondent l'aire de départ de leurs maillots rouges. Ma préparation n'étant pas très prometteuse, je ne sais pas trop à quoi m'attendre, si ce n'est que Fred et Julien sont en grande forme, puisqu'ils viennent à nouveau de gagner un raid ensemble. Une orientation quand même: ne pas se prendre la tête et manger et boire bien plus que ce que je fais habituellement, pour éviter de flancher comme à l'Aber Wrach'.

Et il faut le faire suffisamment tôt, pour ne pas attendre de souffrir et donc de mal digérer.


14h: coup de feu...trois Saint-Cyriens s'échappent en sprint et en hurlant...ils prennent rapidement 50 m d'avance sur tout le monde....Belle montée au front!...Au bout de 500 m nous les retrouvons tout sourire arrêtés au bord du chemin...

Un coureur part seul en prenant une cinquantaine de mètres d'avance sur un peloton de 20 poursuivants. Nous mettrons une bonne demi-heure à le reprendre mais il disparaîtra totalement. Le rythme n'est pas très rapide mais soutenu et régulier...pas d'accélérations brusques,...En fait il n'y aura aucune attaque de toute la course, mais plutôt, un tempo assuré la plupart du temps par Julien et Thierry Mest, et un peloton qui se réduira peu à peu par l'arrière.

Je me cale dans le groupe de tête en pensant à ce que m'a dit Fred avant le départ: il prend son premier gel au bout de 45'...OK cap'tain!

Les sensations au départ ne sont pas excellentes et je me méfie car le souvenir de l'aber wrach' est encore présent. Surtout qu 'après 30' de course, une douleur récurrente au psoa droit se rappelle à mon souvenir...finalement elle se stabilisera et ne me posera pas autant de problèmes qu'il y a trois semaines. Nous slalomons sur le chemin de douanier longeant l'océan et arrivons en surplomb d'une grande baie ...le paysage est vraiment magnifique...

Petit retour sur une portion de route, je me dis que ce passage roulant et facile est l'idéal pour fouiller dans mon sac, boire, manger,...je regarde mon GPS: 45' pile!...les consignes du captain' sont appliquées à la lettre!...le compteur m'indique 12 km...je n'avais pas l'impression mais, nous venons donc quand même de faire ces 45 premières minutes à 16km/h de moyenne, pas si mal en terrain vallonné et avec un petit vent littoral.


Nous sommes encore une douzaine.

Le parcours est assez roulant avec des passages difficiles tout de même sur les plages ou avec des volées d'escaliers.

Passage à mi-course et les sensations sont toujours correctes, sans être excellentes, mais ça tient bien et ne se dégrade pas...je suis même plutôt de mieux en mieux. Par contre je suis encore trop crispé et trop en arrière dans les descentes. Je perds quelques mètres à chaque fois, mais reviens sans trop forcer aussitôt revenu sur le plat.

Les kilomètres défilent et je reconnais les passages de l'an passé. La course était partie très vite et j'avais eu du mal à finir. Je remarque agréablement qu'à telle plage j'étais cuit et que je suis toujours avec le groupe de tête, que dans telle côte j'avais souffert alors qu'elle passe bien aujourd'hui...1h30 de course et je reprends un petit gel...Pas vraiment faim et pour une si courte distance je ne fais jamais cela d'habitude, mais c'est l'objectif du jour.

Une nouvelle descente et je me décide à m'engager, à me lancer enfin et ça marche aussitôt ... beaucoup plus efficace, je retrouve des sensations et dévale bien mieux.

Il reste 10 km et nous ne sommes plus que 5, largement échappés. Thierry et Julien se lancent des regards complices. Ils reprochent à Olivier Petrus de n'avoir pris absolument aucun relais depuis le début et de s'être fait en outre filer des petites fioles de boisson cinq ou six fois sur le parcours, au lieu de les porter lui-même. Ils tentent de le faire passer devant, mais en vain.

7km de l'arrivée et nous sommes toujours groupés. Je me dis que ce n'est pas possible, on ne va pas aller à l'arrivée comme ça, mais personne n'ose lancer une attaque.


Plus que cinq kilomètres et je me place en tête. Je n'ai pas vraiment la sensation d'accélerer mais le groupe s'étire d'un seul coup. Thierry lâche, Camille n'est plus bien frais. Je me sens vraiment bien et j'hésite à accélérer un coup sec. En même temps je sais qu'on finit par une très longue ligne droite et plate et que je devrais bien me sortir d'un sprint final. Une longue descente de marches vers la plage se présente. Je me rappelle du mieux de la dernière descente et des pentes réunionniaises dévorées à grande vitesse. Je descends vite et ça marche très bien. Le groupe explose complètement. Julien me rejoint sur la plage et nous montons une nouvelle série de marches ensemble. Suit une belle côte dans laquelle je tente un gel « sprint-air »...grave erreur, ça ne passe pas du tout, et je suis pris d'un gros point de côté. Le troisième revient avec nous et je dois me résoudre à les laisser filer avec Julien. Je prends assez vite 40m de retard et le point de côté ne me quitte pas. Dur, dur d'autant plus que je vois Julien et Olivier côte à côte, sans forcer, et sans s'attaquer. Je me demande s'ils n'ont pas décidé de passer la ligne ensemble. J'ai l'impression que si Julien attaquait, il pourrait partir. En fait Olivier sait qu'il y a une descente assez longue et raide juste avant la dernière ligne droite et c'est là qu'il lance une attaque. Julien n'arrive pas à suivre et prend une seconde place un peu frustrante qui vient compléter un début de saison très impressionnant. Je passe la ligne en troisième position, avec un petit regret de ne pas avoir pu me mêler à la bagarre finale, sans avoir pu tout donner, à cause de ce point de côté. Mais une bonne satisfaction par rapport à la déchéance de l'Aber Wrach'. Fred arrive neuvième, complétant ainsi notre tir groupé.

Et les sensations après course sont réconfortantes. J'ai rarement eu aussi peu mal aux jambes après une compèt'. Donc un trail entre Landes et Bruyères dans un décor magnifique et un résultat encourageant pour la suite de la saison.

Olivier qui attaque Julien dans la dernière descente.

 

Un sprint final avec un point de côté, ça fait pas une belle photo, forcément!....

 



02/05/2010
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