raid-is-greg

raid-is-greg

11 juillet: Annecime.

  Vous avez attendu le résumé, vous allez peut-être le regretter...vu la longueur! Certains sont autorisés à se munir d'une binouse pour se ravitailler en cours de lecture!...

Etape 2: la Course.


Petite photo avec Christophe avant de s 'élancer dans la nuit à l'assaut des montagnes.


Acte 1: les gugusses.


Nous partons à 3h30 en longeant le port d'Annecy, sur les quais. Premier petit pont où nous attend une bande de jeunes fêtards complètement blindés. Petits jeans, petites chemises de soirée, souliers vernis, la mèche bien gominée, je dirais qu'ils viennent de se faire refuser l'entrée en boîte pour cause d'ébriété trop avancée. Ils frappent des mains et se mettent à courir avec nous. Le premier est survolté et nous lance des « allez courez, bande de petites p...., j'ai envie de vous b....., les gros p....! » Amis de la poésie, bonsoir! La grande classe!...

Le second lui demande de fermer sa g... et paraît très intrigué...il voudrait comprendre pourquoi est-ce qu'on court à cette heure là?...c'est vrai que la question n'apparaît pas complètement saugrenue..ils courent trois quatre minutes avec nous et s'arrêtent, sans doute pour vomir!...


Acte 2: Le début de la course.


Nous entamons une montée féérique dans les bois accrochés aux coteaux bordant le lac. La première descente bien raide dans la forêt est bordée de deux rangées de petites bougies...Très joli, on s'attend à voir un lutin sortir des buissons!

Le sol est terreux et mes habitudes de coureur sur terrain qui renvoie bien ne sont pas contrariées. Tout se passe tranquillement et à l'approche du premier ravito', je suis troisième, sans vraiment le savoir, car nous sommes mélangés avec les coureurs du relais (4x 20km). Je m'engage sur une route et là, j'entends un gars crier en faisant des grands gestes au sommet d'une grosse bosse dans un champ sur ma droite. Première mini-boulette d'une série pénible qui s'annonce!...Pour l'instant réparation immédiate: je grimpe direct dans le champ et aborde le premier ravito'.

Manuella est fidèle au poste, m'encourage et m'annonce que je suis quatrième en me conseillant de faire gaffe à ne pas me griller. J'enfourne une banane séchée, un verre d'eau et repars illico,...trop vite,...je m'arrête vingt mètres plus loin en posant mon T-Shirt à manches longues et mes gants en criant le prénom de ma bien-aimée...elle accourt récupère le matos et revient au ravito, en se rendant compte que le caméraman vient d'immortaliser l'intégralité de cette scène illustrant bien ma cuistrerie! Je repars très vite et prends de l'avance sur un groupe de quatre qui me suivait jusque là et s'arrête plus longtemps se restaurer.


Acte 3: boulettes en série:


J'aborde donc une grande descente dans un alpage, puis pénètre dans un bois. J'enjambe un gros tronc d'arbre qui barre le chemin et poursuis une très longue descente sur un chemin forestier. A mi -pente, je veux resserrer ma ceinture porte-bidons et m'aperçois que j'ai perdu la pochette contenant toute mon alimentation!...la tuile!...Je pense que c'est en haut de la côte, car je sentais une différence depuis lors. Que faire? Continuer sans réserves ne serait pas prudent, mais je vais perdre du temps. Dilemme, mais je remonte tout de même et, au passage sur le gros tronc, je recroise mes poursuivants, qui me regardent étonnés!

Je retrouve ma sacoche, la réinstalle en tremblotant d'énervement et me relance dans la descente. Descente qui dure, qui dure, et je ne vois plus de rubalise.... et du coup me voilà tout seul,...j'hésite, je me retourne, je ré-hésite, et j'aperçois la lumière d'une frontale...je décide d'attendre ce coureur en criant « Tu connais la parcours? C'est bien par là?... »

La silhouette se précise, le dossard n°1 apparaît!...Ah mais oui, il connaît...c'est Pascal Giguet, spécialiste de la course en montagne du team Salomon, habitant Annecy et vainqueur l'an passé, qui avait fait un article d'une page le matin même dans le Dauphiné Libéré justement pour décrire précisément le tracé! Alors là je me dis «  Super, je m'accroche et finies les erreurs pour un petit moment!... »Pourtant il m'explique, furieux d'avoir perdu la tête de la course, qu'il s'est lui-même perdu dans la partie en forêt en pleine nuit noire...et ça ne manque pas,...après trois minutes nous voilà paumés ensemble.

Nous scrutons bien autour de nous et j'aperçois de la rubalise sur la droite en très net contrebas, dans la mini vallée parallèle à celle où nous nous trouvons. Je propose donc naïvement de remonter à la jonction des deux et de redescendre...mais le montagnard contrarié est quelque peu têtu et je le vois plonger direct dans le ravin! Ouh là, il y a bien « Côteaux  « dans Pouillé les Côteaux », mais j'ai pas l'habitude de ça, moi,...je le suis pourtant dans les rochers et nous entrons dans une nouvelle longue descente en forêt. Pascal la dévale sur un rythme très rapide et j'en profite pour m'accrocher à ses semelles. Je peux le suivre car le sol n'est pas très technique, c'est de la terre, avec quelques racines,...Nous rattrapons un grand gaillard en rouge, habitué de la montagne, avec qui j'ai effectué la première ascension.

Arrivés en bas, nous entamons une montée sur route...un assistant salomon annonce au Pascal ronchonnant toujours qu'il est troisième...à 4'46'' du premier. Le voilà qui réaccélère dans la montée. Je lâche le rythme, en partie par prudence, en partie par incapacité!...Longue ascension dans les champs et bois et là: bizutage de la descente en montagne pour moi. Le chemin est très technique, à la fois bien raide et très rocailleux, avec des pierres qui tranchent cruellement les pieds. Je me crispe et me vois doublé par plusieurs mecs qui descendent en flèche, beaucoup plus déliés, allant beaucoup plus vite, et se faisant beaucoup moins mal aux cuisses! Dans les montées et les descentes raides, je constate que les pro de la montagne gagnent pas mal de temps et se soulagent les muscles grâce à une bonne utilisation de leurs bâtons...à méditer peut-être pour La Réunion,....

La descente continue par de longs lacets en forêt...et là, énorme égarement collectif. Nous ne voyons plus de rubalise pendant un moment, mais personne ne voit où on aurait pu se planter...de plus nous sommes une dizaine, on en voit deux-trois devant et deux-trois derrière!...bizarre...Puis nous entrons dans des champs et là plus rien du tout, ni rubalise, ni flèche au sol, ni même de chemin. Nous coupons à travers champs, zigzaguons de gauche à droite, tournons un peu en rond. Et décidons finalement de rejoindre un village en contre-bas. Là évidemment un papy nous annonce qu'on est pas du tout où il faut, beaucoup trop bas et qu'il faut remonter deux kilomètres par la route pour arriver au village où un ravito' était prévu...Finalement on apprendra dans le journal le lendemain qu'un morceau de rubalise aurait été volontairement déplacé pour nous induire en erreur et que la grande majorité des coureurs s'est donc plantée à cet endroit... toujours est-il que j'en prends un coup au moral, et je me fais un film sur une éventuelle disqualification,...coup de mou les jambes ne répondent plus trop, je me refais doubler,...Nous repartons par une très longue montée dans les bois, bien difficile avec les faibles ressources psychologiques du moment et je croise un concurrent anglais paumé qui me demande si j'ai une carte et si nous avons ou non passé le ravito' du km 40! « Alors là , my friend, tu tombes mal, je pense qu'il n'est pas passé et qu'on en est encore loin, mais je ne suis sûr de rien du tout »... il ne sait même pas dans quel sens il doit aller. « ça, je peux te le dire,...doit devant,... » et le voilà qui file.

Finalement un peu plus loin les choses se précisent et je commence à comprendre que nous sommes à peu près au km 30. Je commence alors à m'inquiéter sérieusement pour Manuella qui devait m'attendre au km 21, point auquel nous ne sommes jamais passés! Je me dis qu'elle va poireauter des heures, en ne me voyant jamais arriver et en s'inquiétant. Je gamberge, les jambes ne répondent plus trop, le moral est vraiment bas et des envies d'arrêt total au ravito' me prennent même, surtout si jamais on nous annonçait que nous sommes disqualifiés, car je ne sais pas encore que l'erreur est très largement collective.

L'arrivée au ravito de la mi-course.

Heureusement je retrouve mon gaillard en rouge et un très sympathique coureur du sud (dossard 6 sur la photo) avec qui nous échangeons bien, et prenons un peu de distance avec ces légers pépins, nous rigolons même pas mal,... Il me propose son portable pour téléphoner à Manuella au ravito'...en plus nous empruntons une portion de route assez plane où nous pouvons enfin accélérer, ce qui fait d'ailleurs craquer notre montagnard. Arrivée au ravito' j'aperçois Manuella...énorme soulagement!...Elle m'indique alors très précisément la multitude d' aliments à notre disposition,...et pour cause,...en nous attendant elle s'est faite embauchée par une bénévole abandonnée par ses comparses pour monter le stand! « Des heures d'expérience au bar du hand à votre service, ma p'tite dame! »


Pendant ce temps, le départ de la course parallèle de 40km est donné depuis notre ravito'...Beaucoup de concurrents que nous allons ensuite retrouver sur notre chemin.

J'engloutis quelques crackers salés, me passe la tête sous l'eau froide et me voilà tout rassuré et revigoré. Je repars en onzième position.


Acte 5: Le second souffle.


Très longue montée sur route et dans les bois. Je me sens vraiment bien et j'impose un rythme soutenu. Je double plein de concurrents du 40. La montée se poursuit en plein cagnard dans les alpages, mais les sensations sont toujours bonnes. Le rythme n'est pas très rapide, mais très régulier et toujours correct alors que la pente devient vraiment sévère. Sur un petit plateau un petit jeune quitte le peloton de coureurs du 40, pour emboîter ma foulée. Je l'entends très essoufflé, mais il a visiblement décidé de s'accrocher. Nous abordons les deux derniers kilo de cette ascension et gravissons d'énormes blocs de rochers en posant très souvent les mains, limite escalade, puis, au sommet, nous basculons sur une pente bien raide dans les pierriers. Et là, je me relâche bien et c'est parti pour une descente à tombeau ouvert. Rien à voir avec le matin, je trouve mieux la trajectoire sans appréhension ni mal de cuisses et nous dévalons vraiment rapidement. Le jeune apprenti est visiblement très adroit et j'entends toujours son souffle juste derrière moi. Petit replat, il s'avance enfin à ma hauteur et là, choc visuel, je me dis: « t'es bien p'tit pour être sur ce bateau!... » Nous discutons et en fait il est junior! Du coup il me demande plein de conseils et m'annonce qu'il voudrait gagner le 40km junior,...et nous poursuivons ensemble.

Nouvelle descente en lacets très très raides, mais cette fois sur un petit chemin de trente centimètres de large. Nous dévalons à toute vitesse, comme des malades il faut bien le dire, et nous mettons une belle panique à tous les concurrents du 40 que nous doublons, pourtant ils nous ralentissent aussi pas mal, car les possibilités de dépasser sont vraiment minimes, alors entre chaque saut par dessus le tête d'un « ralentisseur » nous ré-accélérons de plus belle. Finalement, enfin un passage large, presque plat et sur terre me permet de relancer à nouveau. Le jeune disciple, très à son aise dans la descente est un peu aux abois, mais il s'accroche courageusement. Arrivée au dernier ravito', km62, en neuvième position. Je suis très satisfait de cette portion de parcours, surtout que je ne l'espérais plus trop...finalement j'ai bien négocié les difficultés techniques et le dénivelé très important de cette deuxième partie.... et Manuella répond parfaitement présente, mes bidons déjà préparés, du travail de pro'...du coup elle est obligée de me forcer à m'arrêter un peu plus longtemps car elle a peur que l'euphorie me gagne. Pas de panique, je gère bien,...le petit padawan me demande de le prévenir quand je repars pour qu'on y aille ensemble. Et bien c'est parti mon coco!

L'arrivée au ravito'.

Acte 6: Dernière portion.


Nous savons qu'il reste une très raide et très longue ascension vers le Mont Veyrier (si, si , je l'invente pas,...). Oui mais voilà, l'organisateur, par nature, a un léger fond de sadisme, et nous fait d'abord bien redescendre tout en bas.

Puis ascension très raide sur route puis en forêt...et effectivement très longue. J'emmène un peloton de quatre coureurs du 40....Et là, il fallait que ça arrive....l'inquiétude me gagne, je ne vois plus de rubalise....nous poursuivons cinq minutes et arrivons à une intersection,...aucune indication,....On tourne en rond, je monte un peu, cinq autre coureurs nous rejoignent...un monte, rien,...deux descendent,...rien,...un gars téléphone carrément à quelqu'un de l'organisation qu'il semble bien connaître....le jeune padawan que je sentais à l'agonie s'assoit carrément pendant que d'autres cherchent à droite à gauche,...moi, échaudé par le problème du matin, je préfère faire carrément demi-tour...et en remontant sur un kilomètre, je finis par distinguer une pseudo intersection. C'est reparti pour cette fois aller jusqu'au bout. Je double un mec du 8Okm individuel que je n'avais jamais vu jusque là! Combien sont passés pendant notre égarement façon Petit Poucet en forêt?...

Un peu plus loin, je croise deux mecs qui arrivent à bloc en voiture, sautent de la voiture avec un rouleau de rubalise à la main, en me demandant où il faut aller en rajouter. Les pauvres ont du avoir pas mal de réclamations tout au long de la journée... Le balisage était vraiment, de l'avis général, plus que limite. A leur décharge il faut reconnaître qu'on apercevait en plus souvent des morceaux de rubalise arrachés ou jetés dans les ruisseaux. Non seulement il n'y en avait pas suffisamment et pas toujours placé à propos, mais en plus des saboteurs semblent s'en être donnés à cœur joie.

Finalement je poursuis la longue ascension pour gagner une crête et là, splendide paysage, avec vue plongeante sur l'intégralité du lac. Je sais qu'après cette crête ce sera la dernière grande descente sur le lac. Mais la crête n'en finit pas, on commence à descendre, puis remontons aussitôt de nombreuses fois. Pas grave, c'est vraiment un panorama superbe, le soleil commence à taper fort et le rythme est toujours bien régulier, mais plus tellement soutenu!... Une dernière portion d 'escalade où il y a carrément des chaînes pour monter et au sommet, on m'annonce que je suis 6-7ème!...j'ai comme un doute!...

Enfin la dernière descente, elle est faite de longs lacets en forêt avec au début beaucoup de pierres agressives puis petit à petit de plus en plus de terre bien plus sympathique avec tout de même de nombreuses racines assez piégeuses,...Le lac est à nos pieds, mais il semble bien bas,...et quand il reparaît entre les arbres de temps à autres, on ne peut pas dire qu'on se rapproche rapidement!...

Arrivée enfin sur les quais, c'est plat, ça renvoie bien, il ne reste que deux kilomètres, je peux enfin allonger la foulée et accélérer franchement. Je rattrape six ou sept concurrents et observe bien leurs dossards en doublant (blanc pour le 80km solo, bleu pour le relais, jaune pour le 40km). Mais rien à faire, aucun des doublés ne sont dans ma catégorie! Accélération pour rien? Non, en même temps, je suis tout de même pressé d'en finir.


Acte 7: un classement variable:


Je passe la ligne d'arrivée avec une grande satisfaction et le speaker se dirige vers moi, mais je lui fais signe que je préfère ne pas parler au micro. Par contre je lui demande ma place. Il me dit que nous ne sommes pas nombreux du 80km à être arrivés...peut-être quinzième....coup de massue! C'est pas si mal, mais je pensais mieux!...Il me dit qu'il va vérifier tout de suite et part en sprint au local des juges...suspens il revient en rectifiant: 8ème! Ah, voilà qui est mieux!

Christophe arrive lui en 16ème position et ne prend pas même le temps de boire la bière promise la veille pour le remercier de la pasta party à son hôtel. Bien carbonisé, il préfère rentrer « avant de ne plus pouvoir marcher! » Encore une fois, il finit bien, malgré une course difficile, il est toujours capable d'aller puiser profondément dans ses ressources et de résister psychologiquement...ses perf' sont très régulières tout au long d'une année très chargée,...vraiment une valeur sûre,...

Le jeune padawan arrive enfin, pas bien fringant, mais hyper content, ça fait plaisir à voir!...Et 40 bornes en junior, c'est rare! Bravo!

Une demi-heure plus tard affichage des résultats, je suis 9ème avec quinze secondes de retard sur un gars! Ah, si j'avais su, je pouvais accélérer,....et puis cette dernière erreur, c'est balot....le film du gars jamais satisfait se remet en place...et puis non faut pas charrier, c'est très bien.

D 'ailleurs le lendemain, rectificatif dans le journal, je repasse 8ème, le gars devant courait le 40km! Avec au final, un temps de course de 11h36'00.


Conclusions:

Vraiment une expérience très positive, avec des rencontres sympathiques, un parcours vraiment splendide, des conditions météo idéales et un excellent entraînement pour La Réunion, sur un terrain très accidenté, énormément de dénivelé et beaucoup de pierrailles, de racines et d 'embûches diverses.

La course en montagne est vraiment spécifique. Les appuis, la foulées et les rythmes de course sont très différents. C'était d'ailleurs un peu inconscient de me lancer ainsi direct sur un 80 bornes, mais bon,...

Il va falloir réorienter mon entraînement quotidien car être capable de courir vite sur les portions roulantes ne sert plus à grand chose sur ces terrains:...il me faut plus de pentes très raides, quitte à marcher, de virages, de sols instables, d'obstacles à enjamber, de descentes abruptes et de dérapages incontrôlables,....

J'indique le Mont Veyrier, au pied duquel passe la dernière crête de la course, avec une vue magnifique...forcément avec un nom comme ça...

Je suis également content du déroulement de la course car après les péripéties de Guerlédan, je m'étais rendu compte que je n'étais jamais vraiment reparti après une baisse de régime en course...soit l'allure se dégradait continuellement jusqu'à la fin, soit même j'abandonnais comme à Guerlédan.

Et là, je suis allé au-delà du gros coup de bambou, pour repartir de plus belle et faire une très bonne seconde partie de course. Donc apprentissage très positif et plein d'enseignements à tirer.


Une fois la ligne d'arrivée franchie, les sensations sont bonnes, plutôt moins mal aux jambes que d'habitude. Pas trop de fatigue, les pieds un peu abimés mais pas grand chose, pas de douleur, même les tendons d'Achille sont corrects.

Petite trempette décontractante, dans un cadre idyllique.

Pourtant le lundi et le mardi, les courbatures dans les cuisses sont bien là. Que les touristes en montagne se rappellent, les répercussions de leur première rando de la saison. Les cuisses bien raides, qui  plient difficilement dans les descentes d'escalier, notamment,...Et bien après 80km avec un tel dénivelé, ça fait un peu ça,...Mais il fallait s'y attendre et le reste tient bien.


Découvrez Cocoon!


20/07/2009
10 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 22 autres membres