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Cote de Jade: le compte-rendu.


Retour sur le trail de la côte de Jade:


Dimanche 11 avril.


Suite à la déception de l'éco-trail, et aux problèmes rencontrés alors, je me suis décidé à courir ce trail afin de refaire des tests concernant la nourriture et les boissons, avant la course et pendant.


Je maintiens tout de même une semaine d'entraînement correcte, car ce trail ne constitue pas un objectif prioritaire et la prochaine manche du TTN (la Nivolet Revard) approche. Ce n'est donc pas le moment de relâcher!...


Au programme: 41km, au départ de St Michel Chef Chef, avec un petit tour dans la campagne avant de rejoindre le littoral pour les derniers deux tiers de course.


Dans l'aire de départ, je retrouve Thierry Mercereau, coéquipier très sympa de l'équipe Endurance Shop Nantes....une bonne nouvelle et effectivement, nous allons courir une grande partie de la course ensemble.


Le départ est donné et nous nous retrouvons très vite tous les deux devant.

Une petite buse, vers le 2 ème kilomètre.


 

Aux environ du 5ème kilomètre, au passage d'un petit ruisseau, nous nous retournons et apercevons un groupe de poursuivants à environ trois cent mètres. Thierry prend alors les commandes et place une solide accélération. Très vite, un bon écart est creusé et nous allons poursuivre à deux. Nous maintenons un petit tempo, tout en restant très facile et en discutant pas mal.


Au kilomètre 10, c'est le premier ravito' et Thierry ne s'arrête pas... je me verse juste un verre d'eau sur la nuque car un petit soleil pointe et nous fait craindre une journée bien chaude. En fait la température restera agréable et sans excès.


Bref, nous continuons notre petit bonhomme de chemin souvent côte à côte, en discutant. Nous sommes réguliers et bien à l'aise. Arrivés le 25 ème, la moyenne est toujours autour de 15 km/h, et nous abordons une partie plus difficile, mais aussi bien plus jolie, du parcours.

Du chemin de douanier, avec des petites montées-descentes courtes mais sèches, des escaliers, et des passages dans le sable mou...

Nous longerons désormais la mer jusqu'à l'arrivée...avec des paysages typiques de ce littoral, petites forêts, plages, carrelets de pêche.

Nous discutons désormais un peu moins tout de même et prenons plutôt des relais, menant le train tour à tour.

Les sensations sont toujours très bonnes. J'hésite à placer une accélération quand je suis en tête, mais je sais Thierry costaud et je me dis d'attendre patiemment.

J'essaie de boire bien régulièrement, mais en fait j'ai du mal à voir ce que je bois car j'ai opté pour le camel-back,... et je me rendrai compte à l'arrivée que je n'ai bu que 300-400 ml durant toute la course...pas assez bu, petit scarabée!...il faut que je boive soit encore plus souvent ou de plus grande quantité....


Bref, la course avance et nous traversons désormais des passages dans des rochers sur la plage, ce qu'il faut négocier avec attention.


Au ravito du 32 ème, toujours pas d'arrêt au programme...et Thierry mène désormais. Je suis derrière et j'ai l'impression d'être très bien. Au 35 ème, il me demande alors comment je veux qu'on finisse ça... Je lui réponds que je ne sais pas trop...et lui ajoute qu'on peut attendre et voir...bien, faisons ça!...

Encore un passage très technique dans des rochers que Thierry négocie un peu mieux. Il me prend cinq mètres d'avance. Nous arrivons au dernier ravito', tout en nous mêlant aux concurrents du 20 km, qui en finissent eux aussi...bien évidemment, toujours pas d'arrêt au programme pour Thierry qui semble bien décidé à accélérer.

La fin de course est un long passage sur le sable, un peu plus mouillé qu'auparavant, où Thierry accélère très franchement, entrecoupé de passages plus techniques dans les rochers, avec parfois très peu de place pour éviter la marée montante.


Thierry s'envole et je tente de m'accrocher pendant trois kilomètres, mais son avance augmente doucement mais inexorablement. Je sais que Thierry a déjà fait moins de 2h30 au marathon et qu'il m'a toujours battu en course, donc rien d'étonnant. La seule fois où j'avais réussi à le précéder, c'était au cours de la Krapados Deiz, un parcours très très particulier, dans la boue et sur 68 km. Là, je me rends bien compte que sur les parties roulantes, il va plus vite, et à deux kilomètres de l'arrivée, je lâche un peu, car ça devient difficile pour moi, et l'écart ne cesse pourtant d'augmenter. Il faut se rendre à l'évidence, ce sera une deuxième place! Nous terminons par deux-trois passages bien boueux, histoire de ne pas rentrer tout propres au bercail, et revoilà le stade de St Michel.

L'arrivée de Thierry.


 

Finalement Thierry est arrivé en 2h54 et moi en 2h56, avec une moyenne très correcte pour un trail de 14 km/h.

Mon arrivée.

Une journée très sympa, et une bonne séance de rythme. Il manque sans doute beaucoup de dénivelé pour que ça constitue une préparation vraiment intéressante pour la Nivolet-Revard, mais il me reste trois semaines pour m'y attacher.

Et puis, par rapport à ma dernière course, il ne faut pas faire la fine bouche!....j'ai terminé, sans problèmes digestifs, ce qui est rassurant et réconfortant.

Et un panier garni, bière, vin blanc, fromage au muscadet!...


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12/04/2011
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